9 conseils pour ta newsletter
Août 6
2025

9 raisons pour lesquelles ta newsletter n’est pas efficace (et comment y remédier)

Julia

📩 Tu te demandes pourquoi ta newsletter ne génère pas les résultats espérés malgré tous tes efforts ? Tu te sens découragé(e) et tu ne sais pas comment rendre ta newsletter efficace ?

Je te comprends et tu n’es pas seul(e) ✌🏻

Alors que les statistiques montrent que l’email marketing reste l’un des canaux de communication les plus puissants et l’un des leviers de conversion parmi les plus performants (et, chez J&J, nous ne pouvons qu’approuver ! 😎), de nombreux entrepreneurs et créateurs de contenu peinent pourtant à faire décoller leur newsletter et/ou à obtenir des performances satisfaisantes.

Guerre de l’attention, attentes toujours plus élevées des lecteurs, évolution constante des facteurs de délivrabilité… 🤯 il n’a jamais été aussi important qu’aujourd’hui de maîtriser les subtilités d’une newsletter efficace.

Dans cet article, on va donc s’intéresser aux différentes erreurs et mauvaises pratiques qui peuvent expliquer pourquoi ta newsletter ne fonctionne pas, avec bien sûûûûr des solutions concrètes à explorer pour transformer ta stratégie et tes habitudes ! 💪🏻

Si tu recherches une méthode à dérouler pour développer une newsletter vraiment efficace, je t’invite à rejoindre directement l’Expérience Newsletter, une aventure collective de 4 semaines dans laquelle je t’aide à créer, développer et monétiser ta newsletter.

1. Ton contenu n’est pas suffisamment pertinent (ou spécialisé)

L’envoi de newsletters fait partie des nombreuses typologies de production de contenu : elle vient répondre à un objectif précis et doit répondre également, de façon systématique, à un besoin de ton client idéal.

Si ta proposition de valeur est trop générique et/ou qu’elle n’est pas alignée avec ton positionnement initial, alors tu n’auras pas d’inscriptions (ou alors des inscriptions, puis des désinscriptions rapides).

👓 Imaginons que tu sois graphiste, et que, pour faire grossir ta liste d’emails, tu proposes un contenu additionnel gratuit à télécharger (un PDF, une mini-séquence email gratuite… bref, ce que tu veux) mais que ce contenu additionnel parle de sport. Tu t’éloignes de ton positionnement de base, tu deviens incohérent(e), tu crées des confusions et surtout tu n’aides en rien ton client idéal.

Même logique à l’intérieur même de ton envoi d’emails. Si tu annonces envoyer une newsletter chaque semaine avec des conseils pour apprendre à utiliser Photoshop et que tu te mets à parler de Facebook Ads… tu t’éloignes de la problématique principale de ton client idéal et donc de ton positionnement.

✖ Ces mauvaises pratiques peuvent retarder considérablement le développement de ta mailing list, mais également générer des désinscriptions en masse si ces actions sont répétées.

Il est impératif de rester cohérent(e) et de proposer, au travers de ta newsletters, des contenus de valeur qui résonnent directement avec ton audience et l’aident de manière sensible – puisqu’ils répondent directement et précisément à ses besoins et problématiques. 🤓

2. Tes objets d’emails sont inefficaces ou abusifs

Il peut y avoir 2 problèmes sensibles avec des objects que j’identifierais comme “contre-productifs” en termes de taux d’ouverture :

  • le piège de l’objet d’email « putaclic » qui crée une déception à l’ouverture 🚫
  • des objets sont tellement génériques qu’ils se noient dans la masse des autres emails qui arrivent chaque jour dans nos boites 🚫

Pour te donner un exemple, il y a peu j’ai reçu un email avec pour objet : « J’ai tout quitté » – alors, évidemment, ça pique ma curiosité et je m’imagine un changement de cap de dingue, des prises de décisions importantes, et plein de belles choses à apprendre de tous ces changements pour cet entrepreneur. J’ouvre l’email, et je me rends compte que finalement, il a simplement décidé de changer d’outils pour l’organisation de son business. 😅

C’est pas très grave hein. Mais au fond, ça chamboule quand même des choses dans la tête des personnes inscrites : inconsciemment, ça dégrade la confiance instaurée parce qu’on se rend compte qu’il exagère (et en connaissant un peu le business de l’email marketing, je comprends pourquoi) et surtout, la découverte du contenu génère de la déception.

Et ce n’est clairement pas le sentiment qu’on veut faire ressentir à notre audience lorsqu’elle lit nos newsletters.

🙏🏻 Je te conseille donc sincèrement d’opter pour la curiosité authentique plutôt que le sensationnalisme.

Un bon objet d’email crée une tension cognitive – une question sans réponse qui pousse à l’ouverture – sans tomber dans l’exagération.

Je te donne un petit exemple pour illustrer mon propos. ⚡️ Au lieu de « Cette astuce va TRIPLER ton taux d’ouverture!!! », essaie « Le petit détail dans mes objets d’emails qui a changé mes statistiques ».

3. Tu veux vendre à tout prix, sans dosage ni stratégie

Dans la même famille que les objets d’emails abusifs pour tenter de booster son taux d’ouverture, considérer sa mailing list uniquement comme une machine à cash est selon moi une grave erreur 😬

Ça se matérialise par des emails de promotion en masse, qui ressemblent à des pages de vente et qui essaient de te convaincre d’acheter un produit ou un service… et si tu ne le fais pas, Voldemort va venir te tuer dans ton sommeil la nuit prochaine 🫥 je caricature mais, généralement, ce genre de mails pushy y va également de sa part d’injonctions et de culpabilisations…

Evidemment qu’il faut vendre au travers de sa newsletter (c’est, je le rappelle, le canal de conversion le plus efficace), mais il faut savoir doser et être stratège.

Envoyer sans cesse des emails ayant pour objectif de vendre c’est terriblement lassant ET malaisant ! En tant que lecteur, on se sent non plus comme un être humain ayant des rêves, des problématiques ou des objectifs. Mais plutôt comme une vulgaire carte bleue ambulante 😮‍💨

Et, encore une fois, ce ne sont pas les sentiments que nous avons envie de faire ressentir à notre audience à la lecture de nos emails. La répétition de ce genre de sentiments engendre inévitablement des désinscriptions mais également des pensées plutôt horribles : « il/elle essaie encooooore de me vendre un truc ça me saoule ! » TOUT ce qu’il faut éviter en email marketing.

⚖️ L’idée est donc de trouver un bon équilibre entre valeur et vente ; ma logique revient en gros à du 80/20 → 80% de contenu à valeur ajoutée, 20% de propositions commerciales. Mais surtout, il est essentiel de trouver un juste milieu entre l’humain (et les relations que tu veux entretenir avec ton audience) et la stratégie en intégrant des micro-conversions au long de ton tunnel de vente (qui ne se résume évidemment pas uniquement à ta mailing list).

D’un point de vue efficacité, je suis de la team un email = un objectif / un message.

Prenons un exemple : si ton objectif est de générer des ventes pour un pack de templates Instagram, alors rédige une newsletter qui va dans ce sens uniquement (même si tu as plusieurs points d’accroche, ce qui compte c’est que tous mènent à ce pack). On se concentre sur un seul CTA stratégique plutôt que de le noyer au milieu du relai de ton dernier article de blog et du dernier podcast dans lequel tu as été invité(e).

Fixe-toi un objectif par newsletter, et respecte-le. Ton interlocuteur, s’il est face à trop d’options (c’est à dire trop de lien cliquables dans ce scénario) ne saura pas vraiment ce que tu attends de lui au travers de ta newsletter. Et là aussi : ce n’est pas ce que l’on veut lorsqu’on met un peu de stratégie dans l’équation 😊

4. Tes emails manquent d’humanité et d’authenticité

✨ Quel que soit l’objectif de ta newsletter, elle doit toujours avoir une trame de fond qui consiste à aider ou, en tout cas, à apporter de la valeur à ton client idéal.

Souvent, on croit qu’apporter de la valeur c’est livrer des informations très activables par notre audience, très froides ou très procédurières (parce qu’on a envie d’aller droit au but et de ne pas prendre le risque de « déranger »).

Mais pour peu que tu fasses du personal branding (c’est à dire que tu te vendes toi, tes compétences intimement liées à ta personnalité) alors il est crucial que tu sois bien plus personnel dans le contenu de tes newsletters.

La confiance sur le web se crée de la même manière que dans la vraie vie : c’est une relation entre toi et ton client idéal qui se tisse 💜
S’il ne te connait pas (ou s’il a la sensation de ne pas te connaître) alors jamais il ne passera à l’acte d’achat. Ou en tout cas, le processus entre le moment où il découvre ton travail et le moment où il achète sera bieeeen plus long !

Rends ta newsletter humaine et authentique ! Avec des anecdotes, des histoires, des expériences à raconter. Ne te contente pas de partager un framework/une méthode/un résultat, contextualise-le plutôt avec ton propre vécu par exemple.

Un achat est à 99% effectué suite à une émotion qu’on ressent, donc n’hésite pas à en injecter dans tes contenus de newsletter et tu verras naitre sous tes yeux de véritables connexions 🙂

5. Tu ne segmentes pas efficacement ta liste d’emails

Si on paraphrase ce sous-titre, ça revient à dire que tu envoies le même email à tout le monde.

Bon, si tu débutes dans l’email marketing, tu dois te dire : « heeeeein ? mais bien sûr que j’envoie la même newsletter à tout le monde ! » … pas de panique 😂 on a tous commencé comme ça ! Lorsque notre base de données emails est peu volumineuse (disons moins de 500 emails), la segmentation n’est clairement pas notre priorité. On est surtout concentrés sur la valeur et sur notre régularité quant à l’envoi de notre newsletter.

Sauf que passé un certain stade, de plus en plus de personnes s’inscrivent, et alors tu as tout intérêt à les ranger dans des “cases” pour mieux les servir : c’est la seule façon claire que j’ai trouvée pour t’expliquer la segmentation 😅 .

Par exemple, tu n’enverras pas la même newsletter à une personne qui a déjà acheté ton produit ou ton service phare qu’à celle qui n’a jamais rien acheté chez toi. Ça fait donc 2 segments différents : les clients et les non-clients. On peut d’ailleurs imaginer que tu fasses tout de suite 3 segments différents pour 3 postures bien différentes : clients / prospects qualifiés / nouveaux inscrits.

Pourquoi ? Eh bien parce que ces 3 catégories ne seront pas prêtes à recevoir les mêmes informations. Et ce, en complément du constat le + basique = ne pas envoyer un email promotionnel sur tel produit à quelqu’un qui l’aurait déjà acheté.

Mais, au delà de la distinction clients VS non-clients (+ VS tous les nouveaux abonnés), il existe des façons + deep de penser ces segments, par exemple :

  • le niveau d’engagement (actifs vs inactifs)
  • les centres d’intérêt principaux
  • la source de l’inscription

La segmentation peut aller de + en + loin à mesure qu’on avance et que les abonnés augmentent mais elle te permet – d’une manière globale, de conserver une parfaite cohérence dans tes contenus au fil du temps et une pertinence maximale auprès de tes abonnés. 🎶

6. Ta fréquence d’envoi est inadaptée

Ici c’est (encore) une question de dosage, couplée à la question de la régularité 🙌🏻

Si tu envoies des newsletters trop rarement alors tes abonnés risquent de t’oublier et tu auras clairement du mal à rester “top of mind”.
Et si tu envoies des newsletters trop souvent alors tu deviens envahissant(e) et tu prends le risque de créer une overdose chez tes abonnés.

☝🏻 De plus, une fréquence irrégulière ou inadaptée impacte non seulement l’engagement de tes lecteurs mais aussi la délivrabilité de tes emails. La plupart des fournisseurs de messagerie tiennent en effet compte des habitudes d’envoi pour déterminer si tes messages méritent d’atteindre la boîte de réception principale (ou bien de filer droit dans les courriers indésirables).

Trouve ton rythme idéal en testant différentes fréquences et en analysant les métriques d’engagement. Généralement, une newsletter hebdomadaire ou bimensuelle offre un bon équilibre, mais cela dépend de ton secteur et de tes capacités de production. Car oui, la régularité c’est aussi une question d’engagement à tenir. ⏰

Annonce clairement la fréquence lors de l’inscription pour créer des attentes réalistes (« Chaque mardi, je t’envoie… ») et respecte cet engagement. Si tu changes de rythme, préviens tes abonnés à l’avance pour maintenir la confiance.

7. Tu ignores l’optimisation pour mobile

📱 Il faut prendre en compte que plus de 60% des ouvertures d’emails se font désormais sur smartphone.

Pourtant de nombreuses newsletters restent conçues principalement pour être lues sur ordinateur. C’est dommage car un email mal optimisé pour mobile crée une expérience frustrante pour l’utilisateur : texte trop petit, boutons difficiles à cliquer avec le pouce, images qui débordent…

Le résultat ? Ton message est fermé en quelques secondes, parfois même supprimé sans être lu 👀

Je te conseille donc d’adopter dès le départ une approche « mobile-first » dans la conception de tes newsletters :

  • Objets d’emails courts (30-40 caractères maximum)
  • Paragraphes concis (2-3 lignes maximum)
  • Boutons CTA suffisamment grands (min. 44×44 pixels)
  • Images légères et responsives
  • Polices lisibles à petite taille (min. 14px)

👉🏻 Pour t’assurer que tout est optimisé, envoie-toi systématiquement un test sur ton propre smartphone pour vérifier par toi-même l’expérience de lecture, depuis l’ouverture jusqu’au clic sur tes liens.

8. Tu négliges tes métriques d’email

Quand on ne regarde pas ses statistiques, c’est soit parce qu’on ne sait pas les lire, les interpréter et les exploiter, soit parce qu’on a un ras-le-bol des chiffres (ou une aversion) de manière générale 🫠

Et pourtant… les chiffres ne mentent jamais et te donnent des données très factuelles !

📊 Tu peux surveiller, tracker et analyser différents types de données au sein de ta mailing list, dont voici les principales :

  • Le volume d’inscriptions/désinscriptions
  • La délivrabilité
  • Le taux d’ouverture (même si on sait qu’à lui seul, il n’est plus suffisamment fiable ni significatif)
  • Le taux de clics
  • Les conversions
  • Les réponses…

Chacune de ces données peut avoir un objectif bien précis (par exemple avoir systématiquement 60% de taux d’ouverture minimum), et donc peut être analysée et améliorée au fil du temps. Qu’est-ce qui fonctionne ? Qu’est-ce qui ne fonctionne pas ? Quelles sont les tendances et/ou les patterns que je peux repérer ? ⚡️

Tu peux également aller + loin en mettant en place des tests A/B réguliers – pas seulement sur les objets d’emails, mais aussi sur le contenu, la mise en page, les appels à l’action (pas tous à la fois évidemment sinon les comparatifs ne seront jamais correctement interprétables). C’est le meilleur moyen d’améliorer tes performances de façon constante et basée sur des données réelles plutôt que des suppositions. 👌🏻

9. Tu ne travailles pas suffisamment ta délivrabilité

Même avec un contenu excellent et une stratégie bien pensée, si tes emails atterrissent dans les spams ou les onglets promotionnels, tout ton travail est vain 🗑️

La délivrabilité est aujourd’hui devenue un facteur critique de succès pour toute stratégie de newsletter. Les filtres anti-spam sont en effet de plus en plus sophistiqués et peuvent pénaliser tes envois pour de nombreuses raisons techniques souvent ignorées.

💡 Quelques bonnes pratiques à appliquer au sein de ta mailing list :

  • Configure correctement tes authentifications d’emails (SPF, DKIM, DMARC)
  • Nettoie régulièrement ta liste des adresses mail inactives ou carrément invalides
  • Évite les mots déclencheurs de spam dans l’objet et le corps du message
  • Encourage tes abonnés à ajouter ton adresse à leurs contacts
  • Utilise un domaine d’envoi dédié plutôt qu’une adresse gmail ou outlook

Pour t’assurer une bonne délivrabilité, tu peux aussi mettre en place un vrai « processus d’onboarding » qui guide les nouveaux inscrits pour s’assurer que tes futurs emails seront bien reçus (ajout aux contacts, déplacement depuis les onglets promotionnels, vérification que tes emails n’arrivent pas dans les spams) 🥰

Garde donc en tête que créer une newsletter efficace demande plus qu’une simple rédaction de contenu. C’est un savant mélange entre pertinence, humanité, stratégie et technique 🫰🏻

Les 9 points listés ici sont les pièges les plus courants dans lesquels tombent certains entrepreneurs et/ou créateurs de contenu.

La bonne nouvelle ? Toutes ces erreurs ont des solutions accessibles. Cela dit, je te conseille de ne pas essayer de tout corriger en même temps. 📦 Choisis les 2 ou 3 aspects qui te semblent les plus problématiques dans ta stratégie actuelle et concentre-toi sur leur amélioration dans les semaines à venir.

N’oublie jamais que derrière chaque adresse email se trouve une personne réelle qui t’a accordé le privilège d’entrer dans sa boîte de réception. Alors ton rôle c’est bien d’honorer cette confiance en lui offrant la meilleure expérience possible 🫶🏻

Et si tu souhaites voler ma propre stratégie pour construire une mailing list solide, saine et en croissance permanente avec des newsletters stylées, au service de ton entreprise et ton chiffre d’affaires – alors je t’invite à nous rejoindre dans l’Expérience Newsletter 🤗⬇️

Ce qu’il faut retenir pour créer des newsletters efficaces

Une newsletter efficace ne se mesure pas uniquement au nombre d’abonnés, mais surtout à son taux d’engagement (ouvertures, clics) et à sa capacité à générer des conversions. Fixe-toi des objectifs clairs pour chaque métrique et analyse régulièrement tes résultats. L’aspect le plus important reste l’alignement entre les performances de ta newsletter et tes objectifs business : génère-t-elle des leads qualifiés, des ventes, ou renforce-t-elle ta relation avec ta communauté ?

La règle du 80/20 est un excellent point de départ : 80% de contenu à valeur ajoutée qui éduque, inspire ou divertit ton audience, et 20% de contenu promotionnel. L’astuce est d’intégrer tes offres de façon naturelle, en montrant comment elles répondent aux problèmes que tu abordes dans ton contenu. N’oublie pas que chaque email devrait avoir un objectif unique et clair, plutôt que de créer de la confusion dans l’esprit de ton lecteur.

La segmentation permet d’envoyer le bon message à la bonne personne au bon moment. Plutôt que d’envoyer la même newsletter à tous tes abonnés, tu peux créer des groupes selon leurs intérêts, leur niveau d’engagement ou leur statut (client vs prospect). Cette personnalisation améliore drastiquement tes taux d’ouverture, de clics et réduit les désinscriptions. Commence simple avec 2-3 segments de base et affine progressivement selon les comportements de tes abonnés.

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