le monde du travail en 2016
Avr 14
2016

Papa, maman : le monde du travail change

Je ne sais pas dans quelle dimension va partir cet article. Tout ce que je sais, c’est que le monde du travail change et que pendant longtemps, mes parents étaient paumés. Ce que nous vivons aujourd’hui, que ce soit le changement de rythme, le choc des générations, le monde de l’entreprise, n’a pas toujours de sens à leurs yeux. Après plusieurs heures de discussion (et au bout de 25 ans ils commencent à me cerner), je pense que ça y est, le petit bout de chemin est fait dans leur tête. Mais voilà ce que j’aurais aimé dire. D’un trait.

Chers parents, au cas ou vous ne l’auriez pas remarqué, la législation du travail telle qu’on la connait est obsolète, périmée, dépassée. Elle a été pensée à une ère industrielle, à une période de pleine croissance. C’était bien n’est-ce-pas ? Vous en avez profité pour décrocher des avantages sociaux mais sans le savoir, vous avez rendu la flexibilité de l’emploi quasi impossible. Je ne vais pas vous faire un dessin de comment les machines ont remplacé les hommes en entreprise pour réduire la masse salariale, ça ira. Avant, un mec qui travaillait à l’usine n’avait aucun diplôme. Maintenant, ils ont tous (ou presque) minimum un BTS. Aucun de mes copains, maman, pensait bosser sur une chaine à l’issu de son BAC+2.

Non, à l’issu d’un BAC+2, on pensait presque tous exercer non pas un job opérationnel, mais un job minimum stratégique. Alors on a tous été un peu déçus, l’école du salariat ne nous avait pas enseigné ce genre de choses. Au contraire, il fallait absolument faire de longues études pour se spécialiser, pour être une valeur ajoutée dans la vie professionnelle. Malheur, l’hyper-spécialisation était en fait un piège ! Même si j’ai tendance à dire qu’il n’est jamais trop tard, certains sont allés au bout de leur BAC+5 pour décrocher un poste dans un call-center. Quel gâchis…

Cinq années passées à s’accrocher à des idéaux professionnels qui n’existent peu ou plus en 2016. Alors plutôt que de ruminer sur notre sort, on s’adapte. Quand on le peut. Tu te rends compte Papa, que certains sont allés jusqu’à prendre un crédit pour leur voiture, ou leur maison, et qu’ils se retrouvent maintenant coincés dans leur CDI ?! Parce qu’ils ont été éduqués d’une certaine façon, et qu’ils se retrouvent le bec dans l’eau à regarder le monde du travail qui évolue, et les acquis sociaux disparaitre sans pouvoir s’échapper de leur métro-CDI-boulot.

Tu te souviens maman, quand j’ai signé mon premier CDI ? Tu étais la plus heureuse. Pour toi le CDI c’était le graal, c’était la sécurité de l’emploi. Mais qu’est ce que j’en ai à foutre de la sécurité de l’emploi si celui-ci m’emprisonne dans une routine mortelle et que mes perspectives d’évolution ne resterons que dans mes rêves ?

Alors voilà, on démissionne, et on se lance. Nous sommes habitués à la précarité, habitués à une non-stabilité professionnelle, et surtout, nous défendons notre individualité. Je pense à ma gueule, à mon avenir professionnel, avant celle d’une entreprise. Papa, c’est terminé, nous ne sommes plus dévoués à une seule et même boite toute notre vie. Ça c’était avant, c’était à l’ère du management paternaliste.

Non maman, je ne passe pas mes journées sur Youtube ou mes matinées à dormir. Quand tu es salarié, tes journées commencent et se terminent toujours (ou presque) à la même heure, il n’y a pas de surprise, pas de variables. En indépendant, ton travail ne s’arrête jamais (j’exagère mais vous comprenez hein), s’il s’arrête ton compte en banque est vide, et s’il est vide tu oublies les bières avec les copains le week-end (et papa tu sais que les bières sont importantes le week-end, pour « déconnecter » et se détendre).

On s’adapte, la génération Y s’adapte. Et la génération Z arrive avec de nouveaux codes, de nouvelles valeurs et de nouveaux objectifs : ils seront entrepreneurs de leurs vies. Ils savent que l’école ne leur apprendra rien en comparaison de l’expérience qu’ils se feront eux-mêmes, ce sont les premiers acteurs de la nouvelle économie.

Papa, maman, regardez, le monde du travail change.

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42 commentaires

  1. très bel article sur la dure réalité que vit notre génération ;)
    mes parents aussi sont assez déconnectés du monde de l’entreprise d’aujourd’hui. En plus de ça j’exerce un métier qui n’a pas des horaires conventionnelles et ils ont beaucoup de mal à le comprendre…

  2. Hello ! Ton article est hyper intéressant et reflète parfaitement ma situation (jeune diplômée, 25 ans, qui a décidé de créer sa boite pour le meilleur et pour le pire). Et je suis tout à fait d’accord avec toi sur la difficulté de faire comprendre ça à nos parents ! Mais ne lâchons rien et accomplissons nous ! :)

    1. Oui oui ouiii !
      Tu bosses dans quoi ? :)
      En tout cas, belle continuation Clémence :D

  3. Woauhh j’aime beaucoup ton article! Et ça résume bien la situation actuelle! Il n’y a qu’à voir le nombre de star-up qui ne cessent de croître! Aujourd’hui les gens ont envie d’être maître de leur vie. Avant nos parents faisaient carrière dans une même boîte, de nos jours, on aspire à autre chose. Même si l’herbe n’est pas forcément plus verte ailleurs, on a envie de changer , de bouger, découvrir autre chose! Et parfois nos aînés ont dû mal à accepter (le choc des générations). Aujourd’hui j’ai un travail confortable qui me plait mais dans un petit coin de ma tête, je sais que dans quelques années, je me lancerai dans l’entreprenariat….
    Bonne journée
    http://www.made-by-me23.com

    1. De toute façon, quand tu ne t’épanouiras plus dans ton travail, le chemin dans ta tête se fera tout seul :)

  4. MERCI merci merci ! En Belgique, c’est la même chose. Je transfère immédiatement ton article à ma maman qui désespère de nous voir, mon frère et moi, nous lancer comme indépendant tous les deux (mais pas ensemble, je ne suis pas folle).
    Je pense que si le monde change, ce sera grâce à toute cette génération d’entrepreneur qui va de l’avant et qui, pour la plupart, on compris la valeur du travail et d’un travailleur bien dans son job.

  5. Je suis tellement d’accord avec toi !
    Je me pose une tonne de questions, avec des raisonnements qui se rapproche de ce que tu as écrit.
    Le monde du travail à changer j’ai un master dans le milieu culturel et je galère tellement à trouver un boulot stable. mes contrats varient entre 3 et 6 mois! inutile de dire que c’est vraiment très précaire puisque c’est seulement en saison.
    j’ai trouvé un boulot de « secours » en attendant, mais je ne suis pas faite pour ça, je m’y épanouie pas!
    alors je jongle entre l’été dans un boulot que j’adore et l’hiver un boulot à 1000 lieux de ce que j’aime!
    bref! je sais que j’ai envie de stabilité car j’ai fini mon master en 2012 mais pas au détriment d’un job sympa!
    peut-on vraiment être exigeant et attendre ce boulot de susbistitution!

  6. Lip'n Blushdit

    Merci merci pour cet article si juste ! Je ne me sens pas à ma place dans le monde du travail tel qu’il est et cet article fait du bien au moral :)

  7. Super article, par contre je rajouterais quelque chose. J’ai étudié en France et au Canada, et j’ai constaté que la culture académique française (le maître a le savoir global) porte beaucoup de tort aux jeunes (surtout de milieu moins favorisés ou avec des parents « vieux jeux » – vieux modèle – ) contrairement à l’Amérique du nord où le bénévolat, les échecs, etc sont valorisés. Il y ont un peu cette culture du « si tu veux, tu peux » que l’on n’est pas capable de transmettre aux jeunes en France et qui font de l’école un lieu qui perd de son sens. Je généralise mais c’est ce que j’ai ressenti!
    Très bel article!

    1. Les échecs devraient être valorisés partout : on se trompe tout le temps, pour mieux rebondir !

  8. Très bien écrit ton article. D’accord le marché du travail a changé et le freelance et l’autoformation sont une façon d’apporter de la flexibilité qu’il manque tant. Je suis quelqu’un de proactif qui n’est pas hésité à pousser les portes, déménager, m’autoformer, prouver et encore prouver que je pouvais apporter mon expertise aux entreprises. Malheureusement cela n’est pas le caractère de tout le monde, certains cherchent juste un job sympa et stable dans leur ville proche et cela la France ne le permet plus. Le système français encourage trop l’assistanat et, dans ce cas, il est parfois plus facile de choisir cette option plutôt que de garder un job mal payé et non épanouissant. C’est triste…

    1. Le système français est effectivement mal foutu, on indemnise ceux qui se complaisent dans leur fainéantise.
      Alors qu’on devrait au contraire, donner un coup de pouce à ceux qui veulent entreprendre, s’investir dans leur propre vie professionnelle.

  9. Bric à Brac de Lauradit

    Super article qui reflète bien les nouvelles générations dont nous faisons parties.
    J’ai fait 5 ans d’études dans un domaine que je n’aimais pas parce que j’ai toujours entendu qu’il faut faire des études, avoir un bon travail avec un bon salaire et de la stabilité. J’ai passé 5 années difficiles, pendant lesquelles mes parents ne comprenaient pas que je puisse me plaindre alors que j’étais payée (en alternance) et sûre de trouver un travail à la sortie. Alors quand j’ai signé mon CDI tout le monde était content, sauf moi. Et quand à peine 2 mois après j’ai choisi de démissionner pour me créer une entreprise de bijoux, c’était la panique pour eux. Qu’est-ce que j’allais bien pouvoir devenir. Et bien je n’ai qu’une réponse : je deviens heureuse !

    Notre génération n’a plus envie de cette stabilité, de ce train-train que nos parents recherchaient. Nous avons envie de nous évader, de créer et surtout d’être libre !

    1. La li-ber-té !
      Elle a un prix quand on est indépendant : l’instabilité, le suspense à la fin du mois, mais… c’est justement ces petits défis quotidiens que l’on veut relever ;)

  10. C’est un bel article bravo!J’aime beaucoup ta façon de présenter les choses. Et c’est un sujet important. Ça change de ce que je peux lire sur les blogs, merci! Je découvre d’ailleurs ton univers avec cet article.
    Bonne journée!
    Léa

    1. Hé Léa merci !
      C’est pas souvent que je ponds ce genre d’article (comme tu as certainement pu le remarquer), mais de temps en temps, ça fait un bien fou !

  11. méliedit

    Si j’avais la chance d’avoir un cdi je le garderais précieusement pourquoi ? car qui va payer mes factures ? . Tout laisser tomber comment ? mes parents ne me financeront pas . Le monde du travail a changé ? oui les grands diplômés viennent de découvrir que le monde est dur mais ils semblent se contreficher des moins diplômés qui sont aussi dans une mauvaise situation mais qui contrairement à eux ne pourront pas tout laisser tomber pour rêver une autre vie .

    1. Je vais prendre tes questions dans un ordre un peu plus logique.
      Tout laisser tomber, comment ? Petit à petit, en construisant ta nouvelle vie professionnelle en parallèle de ton actuelle. Même si cela doit prendre des mois ou des années. Pas besoin de financement, je suis partie avec 0, mes parents me soutiennent moralement, il est hors de question qu’ils me soutiennent financièrement.
      Qui va payer tes factures ? Au départ ton job actuel, et par la suite ton business à toi si tu décides de te lancer.

      Les grands diplômés sont surtout au même stade que les non diplômés.
      On est tous dedans Mélie, tous ;)

  12. Tu as bien résumé la situation actuelle ! On a été éduqués dans cette optique de perpétuer le mode de vie de nos « ancêtres », or ça ne nous correspond pas. Maintenant, on a envie de voir le monde, de bouger, de ne pas rester à sa place. Mais c’est dur de faire asseoir nos envies face aux autres.
    Un article bien écrit et pertinent.

    1. On finira par asseoir nos envies face aux autres.
      Je t’assure que, comme nous, le monde du travail va bouger.

      Merci Fabien !

  13. Fémi'Nîmesdit

    Cela fait du bien de lire ce genre d’article, qui pour moi est un sujet qui n’est pas assez abordé, et de voir que nous ne sommes pas seuls dans ce cas. Les choses ont changé et nos parents et les plus anciens ne comprennent pas que l’on ne trouve pas de travail, ou que nous ne soyons pas heureux dans ce que nous faisons. J’ai un boulot que j’aime, mais très mal payé, alors que faire au final…? Être heureux dans son travail ou bien gagner sa vie et être malheureux….?

    1. Nous sommes quasi toutes et tous dans ce cas.
      Nos parents et nos grands-parents ne connaissaient pas la flexibilité, cette forme de « liberté ».

      Si tu as un boulot que t’aime très mal payé, tu peux déjà relativiser : tu aimes ton job, c’est déjà une très bonne chose :)
      Pour la paie à la fin du mois, tu peux peut-être lancer cette activité à ton compte, pour vendre ton savoir à sa juste valeur. Compliqué sans savoir ce que tu fais professionnellement de répondre à cette question :)

  14. Fémi'Nîmesdit

    Cela fait du bien de lire ce genre d’article, qui pour moi est un sujet qui n’est pas assez abordé, et de voir que nous ne sommes pas seuls dans ce cas. Les choses ont changé et nos parents et les plus anciens ne comprennent pas que l’on ne trouve pas de travail, ou que nous ne soyons pas heureux dans ce que nous faisons. J’ai un boulot que j’aime, mais très mal payé, alors que faire au final…? Être heureux dans son travail et être mal payé ou bien gagner sa vie et être malheureux….?

  15. Karinette06dit

    Bonjour,
    Votre article correspond si bien à l’état d’esprit de notre maison aujourd’hui, c’en est incroyable!
    Ces deux générations Y et Z effectivement souffrent énormément des idées préconçues et des peurs des générations antérieures, sans compter que les »anciens » (perdus aujourd’hui avec la crise mondiale, le chômage, les nouvelles technologies mais aussi le manque de souplesse et d’adaptation), s’expriment envers vous tous avec haine, agressivité, dégoût(il faut voir notre grand-mère parler de sa petite-fille »toujours scotchée à son téléphone »avec une moue écœurée…) Ma fille déjà ,en seconde générale, affronte cette attitude au quotidien avec ses professeurs, alors que ceux-ci sont censés les aider à grandir et devenir l’adulte qu’ils seront, est-ce par la brimade et la violence verbale que l’on construit quelqu’un?
    Je suis persuadée que vos générations seront pourtant les premières à pouvoir nous faire avancer dans la bonne voie: nous vous avons fait naître dans un monde qui connaît le nucléaire, la sur-consommation, la course au pouvoir sans limite, et dès cette première décennie, vous arrivez à nous montrer une meilleure voie, et ne vous laissez pas enfermer dans le carcan qu’ont crée les générations précédentes.
    J’ai foi en ces nouvelles générations et j’espère qu’aucun vieux bougon ni réac ne vous fera baisser les bras!!! ( et j’ai adoré l’intervention d’Emmanuelle Duez, j’ai envoyé le lien à ma fille qui s’est sentie moins seule alors!)

    1. Bonsoir Karine !

      Les générations qui nous précèdent ne comprennent pas car elles n’ont pas vécu la même adolescence que nous, notamment. J’ai, évidemment, le même genre de remarque de la part de mes grands-mères : « Arrête d’être scotchée à ce téléphone », et je répond tout simplement : « Mamie, c’est notamment grâce à ce téléphone que je peux payer mon loyer ». C’est tout bête à dire, mais dans mon job, c’est vrai.

      Et ça peut l’être pour bien d’autres situations également. Juste rappeler avec calme et sincérité à nos anciens que oui le monde à changer, et que non ils ne le connaissent pas et ne le vivent pas comme nous.

      J’espère aussi que personne ne nous fera baisser les bras, mais… ça me semble compliqué, on est de plus en plus nombreux :D

      MERCI !!

  16. Pauline Moi Non Plusdit

    MERCI pour cet article que j’ai bien envie d’envoyer à mes parents… mais je suis d’une génération X-Y, j’ai maintenant 33 ans et je ne voudrais pas achever mes vieux parents et leurs idéaux.
    Cependant j’ai bien conscience que le monde du travail change, comme tu le décris ici. J’en suis à mon 3è poste en 10 ans, j’ai commencé par un CDI en agence, puis un CDD de 3 ans en mairie et enfin j’en suis à mon 4è CDD d’1 an renouvelable dans l’enseignement supérieur : ce parcours qui a débuté en 2006 montre bien l’évolution du monde du travail…. je crois de + en + qu’effectivement grâce à nos expériences, affinités et loisirs, nous pouvons/devons entreprendre notre vie différemment que celle de nos parents. Peut-être de manière moins vénale mais plus épanouissante ?
    En attendant, adieu l’envie de vouloir donner la vie – la nôtre est déjà pas mal difficile à assumer au quotidien – et encore moins d’investir dans des murs…Mais à quoi bon ? Nous sommes de + en + nombreux sur terre, il y aura bientôt plus assez de place pour tout le monde… Bref, on se donne des raisons de toujours espérer un monde meilleur !!!

    1. Nous sommes dans une tendance à l’épanouissement personnel ET professionnel :) Soyons confiants !

  17. Un article très juste qui résume bien comme nous la génération Y dans son ensemble on se prend un gros mur en pleine gueule et à grande vitesse. Ceci dit que nos parents ne comprennent pas c’est une chose que l’éducation se soit figé dans le temps … je ne comprend pas ce manque d’anticipation , pour le monde du travail ce n’est qu’une suite logique , de toute façon ca ne pourra pas continuer comme ca

  18. Très pertinent comme d’habitude Julia, très juste et avec les bons mots pour expliquer simplement, aux parents, ce qui change et ce qui doit changer. Par contre, je ne comprends pas pourquoi cette vidéo fait autant de buzz. Autant je partage ton texte, autant cette intervention d’Emmanuelle Duez que de nombreux contacts partagent sur LinkedIn est, je trouve, à côté de la plaque. Des grands concepts, de grands mots, des « diantre », mais pas vraiment de fonds, contrairement à ton article.

  19. Hahaha, vous croyez que la génération d’avant n’a pas vécu ça. Quelle naïveté! Nous aussi nous en avons bavé et nous aussi on devait être bac+5 pour avoir un boulot de merde. Aujourd’hui nous avons 45/50 ans et comme vous, nous avons connu le chômage et nos retraites seront merdiques. La génération Y n’est qu’un artefact de journaliste. Bienvenue dans le monde réel…

    1. Alors pourquoi ce soudain engouement à l’entrepreneuriat ces dernières années ?
      Pourquoi n’avez-vous pas créé votre activité ?

      Si nous sommes naïfs, nous avançons.
      On sait pertinemment que nous n’aurons pas de retraite. On ne s’en plaint pas : nous vivons avec (ou plutôt sans !). C’est pas grave, chacun trouvera sa solution, nous ne sommes pas du genre à nous apitoyer sur notre sort ;)

  20. Encore une fois dans le mille ! Je m’y retrouve parfaitement étant dans un état « train – CDI – dodo » post-freelancing !

    Nous ne sommes plus seulement les acteurs de nos vies mais aussi les réalisateurs, les scénaristes et les producteurs à la fois !
    Bon courage à nous ! ^^